
Photo : P.Lechien">P.Lechien//
Cette voie nous conduit à une catastrophe planétaire tant au niveau écologique qu’au niveau humain : exclusion sociale, précarité en forte hausse, stress de plus en plus marqué pour ceux qui restent dans la « course ». Cette surconsommation est largement entretenue par ce que l’on peut qualifier de « bras armés » de notre société : la publicité et le crédit « facile ». Elle s’appuie largement sur l’individualisation croissante et sur la négation de valeurs humaines fondamentales comme la solidarité et la compassion.
Dès lors, les principes et l’expérience individuelle même de bonheur et de bien-être ont été biaisés. Tout est calculé, pesé, quantifié, mesuré et monnayé. Le bonheur n’est donc plus fait de choses simples et gratuites mais d’objets rares, chers, inaccessibles pour beaucoup. Les études sur les corrélations entre bonheur ressenti et le niveau de revenus montrent qu’au-delà de 15.000 dollars brut de revenus par habitant et par an, les augmentations, même conséquentes de revenus, n’augmentent pas le bonheur ressenti. Or, notre société de consommation nous dit l’inverse à coup de publicités trompeuses.