Prends ton « après-mort en main » pour l’avenir de l’Humanité

De plus en plus de personnes pensent, comme nous, qu’il est vraiment scandaleux de continuer les pratiques funéraires actuelles alors qu’il est établit que :
– bon nombre de nappes phréatiques, aux abords des cimetières, sont classées « indépolluables » ;
– la pollution de l’air, de l’eau, et même de la terre par les Crématoriums est importante.
– les restes de notre passage sur terre, ne sont pas harmonieusement réintégrés aux couches fertiles de la Terre, qu’on soit enterré ou même incinéré !

Pour « mourir durable », afin de ne plus « peser » sur les vivants, il faudrait mourir…. et pouvoir nourrir (voire soigner) la Terre en lui offrant son corps pour recréer les conditions favorables à de nouvelles vies !

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Pour la légalisation de cette nouvelle pratique funéraire, réellement, favorable à l’environnement, signez la pétition.

Dans l’état actuel de pollution de nos corps (de plus en plus gorgés de résidus de médicaments, métaux lourds, pesticides, fongicides, perturbateurs endocriniens, prothèses, et autres …), seule, la capacité épuratoire d’un « super compost » adéquatement géré, peut garantir un « retour » à la Terre sans « ardoise » pour les Générations Futures en prenant, bien évidemment, toutes les précautions pour éviter toute désacralisation des rites funéraires.

C’est ce que nous voulons mettre en œuvre, avec le soutien d’un comité d’experts en transmutation de la biomasse en Humus sain et fécond, dans le premier « Verger de la Transcendance des défunts en Permaculture ». Pour plus de détails, voir la référence suivante : http://bonne-eau-bonne-terre.over-blog.com.

C’est l’émergence d’une vision nouvelle sur la vie et la mort, en accord complet avec les lois de la nature et les traditions : « Nous sommes faits de poussières et nous retournerons en poussières » ce qui signifie vraiment que nous « venons » de la Terre et que nous devons y « retourner » à la fin de notre existence.
La phase de « retour à la Terre » y sera accélérée (+/- 12 mois) et, surtout, totalement sécurisée !

Elle aboutira à la production de +/- 1 m³ de « super compost » aux vertus très proches de la « Terre Preta »

C’est idéalement, le défunt lui-même, au travers d’une sorte de « convention obsèques » ou « testament funéraire », établi de son vivant, ou, à défaut, sa famille qui devra décider, en toute connaissance de cause, de la pratique funéraire à suivre.
Comme un seul seau de ce véritable « Or Brun » sera suffisant pour fertiliser durablement l’espace commémoratif, il serait judicieux d’affecter le solde de ce « super compost » pour la régénération des sols les plus dégradés par l’exploitation de l’Homme afin d’aider la Terre à continuer à nous « (sup)porter » encore longtemps ….

Ce serait aussi, fort vraisemblablement, le déclic salutaire très efficace pour commencer à effacer notre « ardoise » envers les Générations Futures !

en tout état de cause, on ne peut plus se permettre le « luxe » d’attendre …
avant de faire adopter, dans les législations, ce nouveau concept « vital » pour l’avenir de l’Humanité !

MERCI pour votre généreuse implication afin, par exemple, d’inciter une personne politique à « entrer dans l’Histoire » en concrétisant localement cette idée, si, comme nous , vous pensez que, lorsque votre heure sera venue, vous devez pouvoir faire, en toute connaissance cause, cet ultime hommage à notre Terre Mère en guise de remerciement pour tout ce qu’elle nous a permis de faire.

Vous pouvez aussi envoyer un message de soutien à :

  • Guy Basyn : consultant en permaculture ; courriel : guy.basyn[at]esperanto.be ou encore http:// www.lafermeduboissonnet.be
  • Francis Busigny : Ingénieur Conseil en EAUTARCIE ; courriel : francis.busigny[at]laposte.net
Photo de semences

Quel avenir pour les semences paysannes?

Geneviève Adam, avec l’aide de Philippe Tyberghein (Amis de la Terre), Guillaume Lohest (Nature & Progrès)-et Ivan Mammana (Corporate Europe Observatory – CEO)

Photo de semences
Photo de semences

Selon la Food and Agriculture Organization (FAO), 75 % des espèces cultivées au début du XXe siècle ont disparu ! Les discussions actuelles au niveau européen sur une législation uniforme représentent un enjeu majeur pour la survie des semences paysannes. Aucune loi contraignante n’est sortie actuellement, mais restons vigilants !

Il existe actuellement, en Europe, plus d’une dizaine de directives sur les semences. Ces textes posent un cadre et laissent chaque pays libre de l’interprétation et l’application en loi nationale. La réalisation d’un règlement européen sur la commercialisation des semences serait plus contraignant car il ne permettrait plus une interprétation différente selon les pays. L’Union européenne désire en effet simplifier et harmoniser les règles sur la circulation des semences en renforçant notamment le système actuel d’un catalogue des semences autorisées à la vente, afin de garantir des semences productives et répondant aux tests DHS (Distinction-Homogénéité-Stabilité). Cependant, ces tests posent un gros problème pour les variétés anciennes et paysannes qui, par nature, évoluent dans le temps en s’adaptant aux conditions du milieu grâce à une grande variabilité génétique. Cette faculté les rend plus résistantes, plus rustiques mais aussi beaucoup moins homogènes, à la différence des variétés « hybrides » formées à partir de la répétition du croisement des mêmes parents ! Les semences hybrides n’évoluent pas dans le temps et ne peuvent se ressemer. Cela pose un autre problème : celui de l’indépendance des fermiers face à l’industrie des semences puisque les semences hybrides sont stériles et ne peuvent donc pas évoluer dans le milieu naturel. Ceci étant, l’agro-industrie investit beaucoup d’argent dans la recherche pour « créer » de nouveaux hybrides. Il y a donc une évolution mais celle-ci est complètement déconnectée du milieu, contrairement à l’évolution naturelle des semences paysannes. Selon les premiers amendements de la nouvelle réglementation, les jardiniers amateurs peuvent être rassurés : les règles concerneront uniquement la commercialisation. Ce sont donc les professionnels, les agriculteurs, qui ont à craindre que leur droit le plus fondamental, l’accès libre aux semences, ne soit sérieusement amputé. Par ailleurs, pour les consommateurs il est à craindre que de nombreuses semences soient interdites et donc, qu’il y ait un impact sur la variété de notre alimentation déjà mise à mal, et que nous soyons forcés de manger quelques variétés toutes issues de l’agro-industrie…

Il nous semble donc essentiel de rester solidaires avec les paysans car, comme le dit l’adage « diviser pour régner », sans le soutien des particuliers, les paysans bio (et autres) n’auront plus accès aux anciennes variétés paysannes !

Pour aller plus loin