Aujourd’hui, la surexploitation des ressources naturelles et humaines pour le profit à court terme est un désastre sur tous les plans. Cette société de croissance capitaliste détruit le vivant et a instauré des relations de domination entre les humains. L’éducation fait le reste : chaque génération d’adultes demande à chaque génération d’enfants de renoncer à leur génie, à leur fraîcheur, à leur élan vital… pour devenir des gens obéissants qui, sans joie, servent le système en travaillant et consommant toujours plus,
De nombreuses femmes aimeraient s’engager pour la planète et n’y parviennent pas en raison d’une charge mentale excessive.
Cette dernière n’a pourtant rien d’une fatalité : une femme peut s’accomplir et contribuer sans se soumettre et sans négliger sa famille pour autant.
Il suffit, pour cela, qu’elle se raconte d’autres histoires, plus émancipatrices que celles auxquelles elle croit depuis son enfance.
Penser que l’on doit se sacrifier pour être acceptée relève d’une narration qui a vu le jour dans les années 1950, lors de l’avènement de la société de consommation.
Le piège de cette narration ?
Proposer aux femmes une mythologie de la féminité qui les domestique au profit des hommes et de l’économie, cette économie qui détruit la planète.
Cette conférence aborde les curseurs à activer pour déjouer les impasses de ce corps de croyances, se libérer de la charge mentale et se sentir libre de s’engager et s’épanouir dans le monde.
Avec Patricia Mignone, écoféministe, coache, pédagogue, facilitatrice de transition, auteure.
Le livre de l’auteure sera disponible sur place – https://bit.ly/CMLivre
La conférence est co-organisée par les Amis de la Terre, le centre culturel de Walcourt et Le Gal de d’Entre-Sambre et Meuse dans le cadre de ses activités 100%Rural.
Relisez notre entretien avec Patricia Mignone sur le lien entre la charge mentale et ce que les Amis de la Terre prônent depuis des années.
Réservation obligatoire via le formulaire ci-dessous
