[Série] Portraits de simplicitaires – octobre

Dans le cadre du 20ème anniversaire de la simplicité volontaire au sein des Amis de la Terre, nous vous proposons une série inédite : 12 portraits de simplicitaires qui révèlent la richesse et la diversité des parcours vers la simplicité volontaire. Parce que parler de simplicité volontaire, c’est avant tout parler de vécu, ces portraits donnent la parole à celles et ceux qui ont choisi de vivre autrement. De 22 à 78 ans, familles ou célibataires, motivé·es par l’écologie ou le bien-être, ces témoignages prouvent qu’il existe mille façons d’incarner cet art de vivre pleinement et sereinement.

Portrait 4 – Marc, une simplicité qui coule de source

Marc a découvert la simplicité volontaire en travaillant pour les Amis de la Terre. Durant 5 ans, il a porté cette thématique et est parti à la rencontre d’autres simplicitaires qui lui ont inspiré ce chemin à emprunter.

Pour lui, aller vers la philosophie de la simplicité volontaire n’a pas été un choix, mais plutôt quelque chose d’intuitif, qui coulait de source. Dans sa mise en œuvre, cela s’est fait au travers de lectures, de partage avec des personnes dans le même cheminement que lui, il a continué et continue encore de s’informer, en faisant des choix toujours en cohérence avec ses valeurs.

Aujourd’hui, Marc vit toujours en suivant le chemin de la simplicité volontaire, pour lui s’est un mode de vie qui s’harmonise avec ses convictions profondes. Cela lui permet de vivre une vie qu’il désire et savoure les plaisirs simples comme profiter des moments avec sa compagne, le plaisir du jardinage et du bricolage. Prendre le temps de contempler ce qui l’entoure, la vigne qui serpente sur le mur de sa maison et son chien jouer dans le jardin. Pour lui, vivre au rythme d’un simplicitaire permet une bulle d’oxygène au milieu d’une société dans laquelle on nage à contre-courant.

Un conseil qu’il aurait envie de donner à toute personne désireuse d’emprunter le chemin de la simplicité, serait le même que lorsque l’on commence un jardin potager : commencer petit et évoluer au fil du temps. Ne pas cultiver une trop large parcelle au début afin de ne pas être dépassé. Commencer par ce qui semble le plus facile à la personne, un pas après l’autre.

Portrait 5 – Janine, cheminer vers une vie plus simple

Janine a vécu ses premières années non loin du lac Kivu, elle y grandit guidée par un sentiment de liberté. Elle se souvient des joies simples de ramasser des mangues sur le chemin de l’école, et vivre toute l’année dans un climat doux et agréable. C’est à 11 ans qu’elle arrive en Belgique, et est alors plongée dans le monde de l’abondance.

C’est progressivement, au fil de prises de conscience face à cette société de consommation, que la simplicité volontaire s’est installée dans sa vie.

À l’arrivée de ses enfants, elle commence à cultiver ses légumes, récolter ses fruits, qu’elle cuisine et conserve précieusement pour ne rien gaspiller. Pour habiller ses enfants, elle récupère les habits des voisin·es devenus trop petits.

À travers ces choix, elle recrée du lien avec son environnement, tant avec son voisinage qu’avec la nature. C’est là qu’elle s’intéresse à l’homéopathie, pour en faire son métier en tant que naturopathe iridologue. L’être humain et la nature ne pouvant être dissociés, elle suit, plus tard, une formation de psychothérapeute afin d’être réellement à l’écoute des besoins des personnes.

Malgré un état du monde actuel qui l’alarme, Janine continue d’avancer dans son chemin, avec le bonheur de partager des moments avec ses petits-enfants et de se fabriquer des souvenirs ensemble.
Elle continue de faire chaque jour du mieux qu’elle peut, avec un mot qui résonne en elle, le respect. De la nature, des autres tout en restant fidèle à ses valeurs.

Rendez-vous chaque mois pour découvrir de nouveaux portraits et vous laissez inspirer par ces parcours qui réconcilient bonheur personnel et respect de la planète.

Et si le prochain témoignage, c’était le vôtre ?

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