Aujourd’hui, la Coalition Climat dont font partie Les Amis de la Terre, distribue des frites et de la bière aux préformateurs Lachaert et Rousseau. Une nouvelle étude démontre que la crise climatique aura des conséquences socio-économiques majeures en Belgique, notamment sur la production de frites et de bière, deux produits belges par excellence.
La pandémie du COVID-19 a relégué la crise climatique au second plan de l’agenda politique. Cependant, les conséquences des changements climatiques font rage et l’urgence est plus que jamais d’actualité. Pour rester en-dessous du seuil crucial du réchauffement global de 1,5 °C, les émissions mondiales doivent être réduites de moitié d’ici 2030. Les négociateurs ont exprimé l’ambition de vouloir adopter une vision à 10 ans. Ce gouvernement doit être un gouvernement climat, afin d’entamer le virage de la transition juste vers une société bas carbone!
Un gouvernement climat:
– Rehausse l’ambition
Le point de départ d’une politique climatique ambitieuse est de fixer les bons objectifs. Un gouvernement climat soutient le rehaussement de l’ambition européenne de réduire les gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 (par rapport à 1990).
– Renforce la politique climatique
Le plan national énergie-climat actuel est basé sur des objectifs européens dépassés et manque de vision et de mesures concrètes. Un gouvernement climat s’engage à revoir ce plan en profondeur afin de l’adapter aux nouveaux objectifs plus ambitieux.
– Améliore la coopération
En Belgique, une coopération accrue et améliorée entre les régions et le gouvernement fédéral est cruciale si l’on veut lutter efficacement contre le changement climatique. Un gouvernement climat s’engage à améliorer cette coopération intra-belge (« gouvernance climat »).
– Définit une politique climatique équitable
La politique climatique doit réduire les inégalités dans la société. Un gouvernement climat organise une conférence nationale sur la transition juste afin de définir un programme économique et social pour guider tous les secteurs vers une économie zéro carbone. De plus, le gouvernement fédéral place les droits humains au centre de la politique climatique.
– Assume sa responsabilité envers les pays vulnérables
L’engagement de la Belgique en faveur du financement international climat pour les pays en développement expire à la fin de cette année. Un gouvernement climat prend l’initiative de parvenir à un nouvel engagement belge. Selon la Coalition Climat, une contribution belge équitable au financement international du climat est de 500 millions d’euros par an, qui ne pèse pas sur le budget de la coopération au développement.
Plus d’informations et images sur: http://www.klimaatcoalitie.be/node/614