Les Amis de la Terre-Belgique sont heureux de vous présenter l’étude de Daniel Comblin, dans le cadre de la requête introduite contre l’Etat belge concernant la prolongation des anciens réacteurs concernés par la loi de sortie du nucléaire de 2003.
Après les évènements tragiques survenus tout récemment au Japon, la question n’est plus, aujourd’hui, de savoir s’il faut sortir du nucléaire. Un consensus politique se dessine clairement dans cette voie, tant au niveau belge qu’au niveau européen.
La question est désormais de savoir comment et surtout quand ; le plus vite possible serait le mieux quand on voit les risques encourus. Le délai de cette sortie sera d’autant plus rapide que les politiques seront plus volontaristes pour développer les moyens de production renouvelables et alternatifs.
La sortie du nucléaire ne peut se dissocier de la question plus générale qui est :
Comment maîtriser la consommation d’électricité et quels moyens de production pour répondre à la demande, tout en permettant la sortie progressive du nucléaire, et en veillant parallèlement à réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
Ainsi, la présente étude analyse deux fois trois scénarios, chacun des trois scénarios de consommation étant combiné avec chacun des deux scénarios de production.
La presse en parle :
– Le Vif, 05/04/2011 : La Belgique peut sortir du nucléaire tout en réduisant l’effet de serre