Le pari fossile sur l’avenir repose sur un château de cartes

Ce rapport des Amis de la Terre International examine comment les acteurs du secteur des combustibles fossiles cherchent à étendre les marchés volontaires du carbone pour légitimer la poursuite d’une économie fondée sur les combustibles fossiles.

La demande pour des crédits de compensation carbone devrait monter en flèche dans les années à venir, et ce pour plusieurs raisons : En 2021, la COP26 a donné son feu vert à un mécanisme mondial d’échange de droits d’émission de carbone (Article 6) ; de plus en plus de pays visent des objectifs « zéro émission nette » ; de nouveaux systèmes de compensation pour les transports maritimes et aériens sont en train d’émerger ; et les entreprises de combustibles fossiles pratiquent « l’écoblanchiment » pour justifier la poursuite de leurs émissions continues en affirmant qu’elles peuvent les « compenser » avec des « solutions basées sur la nature ».

La seule manière d’empêcher que la moyenne des températures globales passe au-dessus du seuil mortel des 1,5°C est une transition rapide, juste et équitable vers un système d’énergie renouvelable, centré sur les besoins des populations. Il n’y a pas de place pour des compensations sur le chemin qui mène à un avenir sans énergies fossiles.

Ce rapport est rédigé par le professeur Doreen Stabinsky, auteur de « À la poursuite de chimères carbonées » en 2021. Il est publié par les Amis de la Terre International, avec le soutien de 32 organisations alliées du mouvement pour la justice climatique.

Source: Article sur le site des Amis de la Terre International